bijoux-paris

Le savoir-faire à la française

"La plus belle couleur du monde est celle qui vous va bien."

Coco Chanel

Paris, capitale de la France, de la mode et du chic à la française. Un lieu d'exception qui rassemble, depuis des siècles, quelqu'une des plus grandes maisons de mode et de joaillerie au monde. Du Faubourg Saint-Honoré au quartier du Marais en passant par la célèbre et prestigieuse place Vendôme, les maisons joaillières et les plus grands noms de la bijouterie s'y retrouvent et offre au monde leur savoir-faire unique et séculaire.

La french touch, c'est aussi une certaine notion du luxe et un savoir-vivre reconnu et jalousé internationalement. Cette culture de la finesse et du raffinement est aussi vérifiable dans la bijouterie joaillerie française. Marque absolue de bon goût et d'élégance, les bijoux ne sont pas à prendre à la légère et cela encore moins au pays de Cartier, Dior, Chanel et autre Chaumet ou Boucheron. De la rue de la Paix à la place Vendôme, les joailliers-bijoutiers de France et de Paris jouissent d'un patrimoine riche et d'une renommée immémoriale.

Haut lieu de la haute joaillerie, la capitale française concentre de prestigieuses maisons de luxe dès la fin du XIXe siècle. Les bijoux et joyaux qui prirent forme dans la ville lumière furent témoins d'une partie de l'histoire de France, ils sont à la fois témoin de l'évolution de la société française, mais aussi témoins du savoir-faire français dans cet exercice. Imaginez, Mellerio vendant un premier bracelet de camées et de rubis à la reine Marie-Antoinette ou Marie-Étienne Nitot, alors ancêtre de Chaumet, concevant la couronne d'empereur et l'épée consulaire de Napoléon Ier. Vous l'aurez compris, Paris est riche de trésor nationaux et d'histoire d'artisans exemplaires qui voient perpétuer leur art encore de nos jours

Les premiers bijoux sont apparus à la Préhistoire cependant, le bijou comme nous l’entendons actuellement tiennent plus de la période Gothique, de la Renaissance, du Grand Siècle ainsi que des nouvelles techniques apparues courant XIXe siècle. Le concept de « goût français » réfère au savoir-faire hexagonal dans le domaine de la bijouterie-joaillerie, cela via une transmission des techniques, des motifs caractéristiques, mais aussi une certaine notion d’art à la française.

C’est en 1806 avec la percée de la rue de la Paix que toutes les maisons vont commencer à se regrouper rue de la Paix suivant l’initiative de Frédéric Boucheron s’installant dans des écuries à côté de l’ancienne de meure de la comtesse de Castiglione en 1893. Suivront les trois frères Cartier en 1899 qui investirent la rue de la Paix pour travailler sur le platine, une innovation pour l’époque. C’est aussi place Vendôme que naitra le fameux « serti mystérieux » de la maison Van Cleef & Arpels. Avec l’arrivée de la Belle Époque puis des Années Folles, la clientèle change et les bijoux par la même occasion, le tout s’opérant dans les travées proches du jardin des Tuileries. Le charme éternel des bijoux réside aussi dans son aspect séculaire, le bijou demeure le même et se trouve à l’épreuve du temps. Ainsi, lors du mariage du prince William, Kate Middleton se parait d’un diadème réalisé en 1936 par la maison Cartier, une pièce historique. Autre fait marquant, le parcours atypique du diamant le Régent. Vendu en 1717 par l’Inde à Philippe d’Orléans, celui-ci sera réquisitionné par les révolutionnaires pour être enfermé au Garde-meuble royal, endroit d’où il sera dérobé en 1793. Récupéré en 1793, il finira par sertir l’épée consulaire de Napoléon Bonaparte.

Actuellement en France, nous pouvons retirer 24 professions pour quelques 220 métiers d’art français en concordance avec le monde de la bijouterie, de la joaillerie, de l’orfèvrerie, des pierres et des perles. Les produits d’exceptions en provenance de ces secteurs participent activement au rayonnement de l’hexagone ainsi qu’à la continuité du savoir-faire et de l’excellence de ces métiers en accord avec les changements propres à notre époque. L’industrie de la bijouterie-joaillerie est un atout dans l’industrie du luxe français autant d’un point de vue patrimonial qu’économique avec près de 10.000 emplois en France pour un nombre d’entreprise d’environ 2900, le tout pour un solde commercial s’élevant à plus de 265 millions d’euros. Concernant l’Ile-de-France et Paris, la région concentre à elle seule 990 entreprises avec environ 3300 employés, ce qui représente quasiment 35% des entreprises françaises, symbole du rayonnement de la ville et de sa région sur le marché français et international.